Piano Passion 2008 pour Schumann

Grand théâtre Massenet / Opéra-théâtre« Piano Passion »

Vous allez aimer Schumann

Le septième festival « Piano passion »  va donner le ton de la semaine, à partir du grandiose auditorium de l’opéra-théâtre. Cette année, Schumann, Robert et Clara, sont au cœur de la programmation. Et ils seront bien servis.

Ce texte provient du blog d’Alain Le Tirilly ©
Le couple Schumann est un de ces duos dont la vie entrelacent les sommets de gloire, les gouffres de doutes, les errements… comme dans la vie de tout un chacun, mais avec un éclat qui surpasse les âges… qui résistent, après eux, au temps.
Affaire de talents ? de tempéraments ? Pour ce qui est du festival qui leur est consacré cette semaine à Saint-Etienne, c’est une affaire de passion.
Le programme monté avec des intervenants à la notoriété plus qu’assurée (Claire Désert, Jean-Marc Luisada, Abdel Raham et Bacha, Eric le Sage…) réunit des spécialistes… des deux répertoires.
L’histoire veut que lorsque Robert rencontra Clara (née Wieck), chacun vivait de sont côté une œuvre bien personnelle. Ensuite, même si leur univers se sont croisés, multipliés, nourris….l’un comme l’autre a poursuivi dans la voie propre.

Le piano pour premier amour

L’un comme l’autre ont créé des pages somptueuses pour le piano. Le répertoire de Piano Passion 2008 en est à maintes reprises l’illustration
La soirée laissée aux mains jeunes et expertes d’Anaïs et Victor Petiet et de Michaël Thizy, pour « l’Album pour la jeunesse » donnera ainsi le ton ; plutôt léger, d’un univers expressif parfaitement adapté à de si brillantes et précoces jeunes interprètes.

Des « invités »

Festival thématique ne signifipas obligatoirement pensum exhaustif et soirée interminable pour le simple « plaisir » de compiler les œuvres d’un seul et même compositeur.
C’est pourquoi dès la première soirée, en seconde partie, sur l’exceptionnel double piano du facteur Italien Luigi Borgato, Mirco Bruson donnera du Franck et du Bach, histoire de mettre dans la meilleure lumière cet instrument si rare.

Final multiple

Laurent Campellone a expliqué avec gourmandise la joie qi’il attendait de la toute dernière soirée, lors de laquelle, avec sont Orchestre de l’opéra de Saint-Etienne, il donnera la réplique à Romain Hervé, Abdel Rahman el Bacha et Jean Marc Luisada.
Un final bien nommé « grande soirée de concertos » qu’il est « rare d’entendre dans un même souffle ».
Rappellons qu’à l’exception de cette ultime et copieuse soirée, le public sera chaque soir invité à une rencontre, autour d’un buffet,dans le court intervalle ménagé entre les prestations des concertistes du programme.

Alain Le Tirilly