Niko Rodamel, photographe
Photographe « multi-tâches » et « multi-passions »
L’œil fureteur
de Niko Rodamel
Sa passion pour la photo n’est pas d’hier. Ses thèmes de prédilection sont nombreux. Il expose en ce moment une série « végétale », se passionne pour le jazz, et court le monde, à l’affût des « silhouettes » qui font le fonds de ses premiers travaux. Niko Rodamel a posé son boîtier le temps d’une petite conversation, au cœur de l’été. Ce texte provient du blog d’Alain Le Tirilly ©
Place Jean-Jaurès, un calme jour de juillet. Niko Rodamel, a beaucoup de choses dans la tète. Et tout d’abord le festival « Jazz au sommet » dont il est l’un des instigateurs.
Il faut dire que le jazz et les jazzmen font partie des grandes passions du photographe : « Cette année, j'ai pu couvrir de grands festivals comme Jazz à Vienne, A Vaulx Jazz ou encore Jazz à Montbrison. Un vrai plaisir de se retrouver parmi d'autres photographes : l'occasion de parler un peu du matériel qui évolue sans cesse... et surtout d'entendre des anecdotes plus ou moins rocambolesques sur les grands jazzmen !!! »
Il a ainsi pu saisir sur le vif plusieurs artistes lors des grands rendez-vous jazzistiques des environs. (On pourra d’ailleurs voir la plupart de ces clichés à la boutique Harmonia Mundi, à partir de ce vendredi 12 septembre).
Silhouettes, fruits et légumes…
Le photographe aime bien travailler « par série », quitte à les laisser un peu en vacances, et à les poursuivre après quelque temps passé sur d’autres sujets.
Les « silhouettes », qui ont été exposées dans différents établissements stéphanois sont des traces de vie, des instantanés, souvent en noir et blanc ; des photos du quotidien.
Niko Rodamel a aussi commis une série (qui s’agrémente au gré de ses envies) intitulée « Végétales ». C’est actuellement – et assez logiquement somme toute…– la boutique Rouge Dune, de la rue des Praires, qui l’accueille en ce moment. Fruits, légumes, entiers ou tranchés… des images toutes simples, de la vie de tous les jours.
Portraits d’artistes
Ce n’est un secret pour personne, tout est contact, dans le métier de photographe comme dans tous les autres : c’est ainsi que de rencontres en amitiés, Niko Rodamel a eu l’occasion de réaliser les images des derniers CD de Tibert et de Christopher Murray.
Fidèle à sa passion pour le jazz, il a travaillé aussi pour le trio La Mamiwatta, ou encore pour l’association Gaga Jazz, sans compter de multiples activités dans des domaines moins artistiques et plus techniques (architecture notamment).
Parmi ses souhaits : continuer à réaliser de « beaux objets », accompagner les créations de musiciens, « participer avec eux à donner corps à des véritables œuvres d’art collectives ».
Plus largement, Niko Rodamel caresse l’espoir de voir un jour fonctionner un vrai collectif de photographes à Saint-Etienne. Les lieux susceptibles d’accueillir un tel groupement ne manquent pas. Reste à trouver les énergies qui permettront au projet de se … développer.
Alain Le Tirilly
NB : pour en voir plus : http://nikorodamel.blogspot.com/
LEGENDE
Autoportrait avec un appareil historique…et un poil de dérision….
# Coulisses
Propos d’artiste
Dans son curriculum vitae, Niko Rodamel résume ses principaux centres d’intérêt et ses parti-pris techniques. Nous lui laissons la parole :
« Mes sujets préférés :
- la ville (scènes de rue, silhouettes furtives, architecture...) ; très fréquemment : Saint-Etienne et Lyon ; régulièrement : Arles, Montpellier, Barcelone et aussi Londres, Bruxelles.
- la musique : avant tout le jazz.
Côté technique : Niko Rodamel avoue une prédilection pour « Le mouvement : poses longues, bougés, filés... Comment rendre compte du déplacement, du geste, et laisser la "trace" du mouvement sur une image fixe ? La photo numérique permet de multiplier les essais, les expériences, les recherches. Les surprises aussi. Malgré la technologie, il demeure un aspect aléatoire. Pellicule ou capteur, il reste une part de mystère autour de ce qui se passe dans la boîte noire ».