Concert spatial de l'OSSE

Musique / classique et contemporain

Excursion spatiale avec l’OSSE

La prochaine prestation de l’orchestre symphonique de Saint-Etienne proposera une escapade spatiale. Au programme, les «Planètes» de Gustav Holst, «Supernova» de Guillaume Connesson et la suite de la trilogie de « Star Wars » de John Williams.

Sous la direction de Laurent Campellone, et avec le soutien de la maîtrise de la Loire, dirigée par Jacques Berthelon, la soirée que propose vendredi 15 février à 20h dans la salle du Grand théâtre Massenet l’Orchestre symphonique va «voler haut ».
A partir d’un programme sidéral, l’aventure proposée par la formation stéphanoise est bien d’emmener le public en voyage, au fil de quelques pages, devenues classiques, particulièrement riches et puissantes.
Connues pour l’inventivité qu’elles déploient, et pour l’originalité du concept, les « Planètes » sont nées de l’imagination taciturne et obscure de Gustav Holst entre 1914 et 1917.
Ecrite pour un orchestre en « grande tenue », le poème symphonique entreprend de décrire les sept planètes (telles qu’on les dénombraient à l’époque…) du système solaire, en leur donnant à chacune la parure mystique, mythologique, qui leurs noms-mêmes portent en eux.
Composée en plein conflit mondial, « Les planètes » représentent une véritable jeu de récréation orchestrale. L’oeuvre s’offre une ouverture… martiale, puis décline pour la plus pacifique Vénus, avec des accents plus légers. Mercure, Jupiter, Sature, Uranus et Neptune, avec un chœur poignant, développent ensuite un panorama foisonnant d’invention et de créativité.

Créations multi-dimensions

La création de John Williams sonnera plus familièrement  aux oreilles des amateurs de la saga des « Star Wars », le compositeur a accompagné aussi bien George Lucas que Steven Spielberg. C’est son engagement et son inventivité qui a convaincu le créateur des multiples épisodes de la « Guerre des étoiles » de s’offrir une partition originale, plutôt que de reprendre, comme il en avait eu l’idée initialement, des thèmes connus, à l’instar de la bande son de « 2001, odyssée de l’espace »…
L’œuvre la plus suprenante du programme sera assurément celle du jeune compositeur Guillaume Connesson « Supernova » Créée en 1997 à Montpellier, cette œuvre a obtenu l’année suivante le prix Cardin de l'Institut de France et en 1999 le prix Nadia et Lili Boulanger.

Alain Le Tirilly

LEGENDE ET CREDIT PHOTO
Laurent Campellone assurera la direction de cette soirée… spatiale.
Crédit photo : Opéra de Saint-Etienne